Selon
les Nations Unies en 2030, 32 millions de personnes arriverons chaque année sur
le marché du travail en Afrique.
Cela
constitue une opportunité de développement si des investissements conséquents
sont faits au profit des jeunes pour leur permettre d’avoir des travaux
valorisants et rentables, sinon cette situation peut constituer un risque.
Le
secteur agricole emploi 50 à 60% de la population en Afrique voir 75% au sahel.
Faute de
revenus décents, de conditions de travail et de vie attractive, les jeunes se
détournent de l’activité agricole.
Il
n’existe pas une mais des jeunesses rurales. Les jeunes ruraux représentent la
force vive, mais délaissés à eux même peuvent tomber dans la délinquance.
En
Afrique subsaharienne, 17 millions de personnes rejoignent le marché du travail
chaque année. Elles seront 25 millions en 2025.
Selon la
Banque Mondiale parmi les jeunes qui rejoignent des mouvements d’insurgés, la
moitié c’est à cause du chômage.
Il
existe plusieurs définitions attribuées aux jeunes. Selon l’Organisation des
Nations Unies, ce sont des personnes âgées de 15 à 24 ans. Pour l’Union
Africaine, ce sont des personnes dont l’âge se situe entre 15 et 35 ans. En
Afrique subsaharienne cela peut aller jusqu'à 45 ans, car l’homme devient
adulte s’il est capable d’assumer sa reproduction et celle de sa famille. Le
mot jeune n’est pas une affaire d’âge.
Le mot rural
n’a pas une connotation à sens unique. Il n’existe pas une, mais des jeunesses
rurales du fait que l’activité en milieu rurale ne se limite plus à
l’agriculture.
Différents
programmes sont mis en œuvre pour insérer les jeunes au niveau des chaines de
valeurs agricoles car étant donné la faiblesse des revenus, le milieu rural se
vide de ses bras valides.
Pour
cela il y’a la création de structures pour jeunes, visant une meilleur
intégration des jeunes. Avec un accompagnement financier et une formation des
jeunes ruraux pour les amener à avoir des projets. Cependant il existe le
problème de formation lié au fait que plusieurs écoles ne sont pas reconnues et
le niveau de savoir faire à l’issu de la formation est faible.
L’agriculture
générant moins de revenus, il faut une attractivité et des opportunités pour
les jeunes. Pour ce faire, il faut intégrer l’agroalimentaire à l’agriculture
familiale pour un accès au marché.
Le
radicalisme religieux vient surtout du fait que les jeunes sont pauvres et
cette pauvreté est exploitée pour le recrutement.
#Blogger
Sawadogo K. Patrick.
FOUNDER & CEO PKS SERVICES.